Aux Arbres Citoyens à Autrac

La dernière plantation de la saison "Aux Arbres Citoyens" (dont vous avez suivi, je n'en doute pas, les épisodes précédents) avait lieu dimanche dernier sur le Cézallier, au pied du Montfouat, à Autrac, dans la Ferme de Linda et Jérôme, où nous avions déjà planté des arbres l'an dernier. Cette fois-ci, il s'agissait d'un gros chantier. Pas moins de 500 arbres pour créer deux longues haies en bordure de champs.

Il avait tellement plu les jours précédents et surtout samedi où il est tombé des trombes d'eau que nous pensions que la plantation à Autrac serait annulée. Mais non, Véro (du CECB) nous confirma que c'était maintenu et, même, qu'il ferait beau. Je ne sais pour quel dieu de la Météo (Vertumne, Tialoc ou Fétibohoupa) elle fait brûler des cierges, mais en effet nous avons eu un dimanche superbe avec soleil de printemps et ciel bleu (quelques nuages quand même, juste pour la déco). 

Au départ de Saint-Beauzire, quand je suis arrivé au Cada pour emmener les 3 Tibétains qui s'étaient dits intéressés par l'aventure, personne. Quand j'ai pu enfin trouver l'un d'eux, P., qui prenait son petit déjeuner, il m'a dit qu'ils pensaient, lui et ses camarades, que, vu la météo de la veille, la sortie était annulée.

Bon, je vous la fais courte. Il a su réveiller et convaincre ses camarades et une demi-heure plus tard, nous avons pu nous mettre en route vers l'ouest, vers Autrac. Autrac, ce n'est pas la porte à côté quand même et ça nous a laissé une bonne quarantaine de minutes pour discuter dans la voiture. Et moi le Tibet, à part Tintin et le Yéti, je connais pas bien. C'est là qu'ils m'ont appris que, aujourd'hui 10 mars est un triste anniversaire pour les Tibétains. En effet le 10 mars 1959 le soulèvement tibétain contre l'occupant chinois était écrasé. D'où les manifestations de la diaspora tibétaine dans le monde ce dimanche.

Nous sommes arrivés avec une bonne heure de retard chez Linda et Jérôme. Les personnes présentes (bénévoles du CECB, amis, voisins) avait commencé à planter. Avec nous quatre, les retardataires, nous étions une vingtaine. La terre avait bien été préparée, bâchée et les incisions faites dans la bâche pour planter à distance régulière. Du nanan! Du gâteau, quoi!
A propos de gâteau, non je ne vous réexpliquerai pas ce qu'est le pralin et le pralinage (fallait lire l'épisode précédent).

Dans le cas présent, vu le nombre d'espèces d'arbres, il fallait répartir chacune de celles-ci pour que chaque arbre côtoie un arbre d'une espèce différente. Que les individus de chaque espèce se mélangent et cohabitent (ça vous rappelle quelque chose?). Donc, une petite partie de l'équipe avait pour tâche de faire cette répartition alors que l'autre plantait.

Nombreux comme on était, nous avions quasiment fini vers midi.

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Vu la clémence de la météo, nous avons pique-niqué au grand air en admirant notre ouvrage.