Randonnée pédestre St-Beauzire Lespinasse

Samedi 15 octobre. 13h45 pétantes. Il fait très beau pour un mois d'octobre. Nous voilà à pied d'œuvre devant le local de la Loco pour une randonnée pédestre que nous a concoctée Celia. Pour une première, nous resterons modestes (9km), plus tard peut-être nous nous affronterons aux chemins de Compostelle, au Gr20 et autres randonnées mythiques.

① Les bénévoles sont là, équipés de pied en cap, sac à dos au dos et chaussures de marche aux pieds. Florence, qui est très prudente, regrette de ne pas avoir pris sa balise Argos. Vincent a été chercher les résidents, en leur précisant de prendre de bonnes chaussures. Au départ nous sommes 22 résidents et 7 bénévoles.

②  Nous partîmes 29, plus le chien de Vincent. Mais déjà le groupe s'effiloche le long du chemin qui monte vers le Croizet. On attend Leonardo qui a oublié ses lunettes et est reparti les chercher au CADA. Le peloton de tête commence à distancer le groupe de queue. Ce qui ne s'arrange pas, car Jean-Paul est dans ce groupe de queue. Et Jean-Paul parle toujours, mais comme il ne sait pas faire deux choses en même temps - parler et marcher - il s'arrête à chaque pas pour s'expliquer. Et ça n'arrange pas le retard pris par la queue de peloton.

③  Et ce qui devait arriver arriva. Au Croizet, ne voyant plus le groupe de tête, les retardataires suivent à droite le chemin PR jaune qui monte par Bois Redon vers le village de Bosbomparent. Au bout d'un moment, un doute les prend. D'autant plus que Juan Carlos et Nanamoudou affirment avoir vu les autres prendre à gauche au Croizet. Un appel de Vincent s'inquiétant du retard des retardataires (y-a-t-il des retardataires en avance?) les fait redescendre au village où il vient (avec son chien) les récupérer.

④  Mais le groupe de tête, n'a pas attendu, ils sont déjà à l'entrée de Saint-Beauzire. Sans doute pris de remords, ils décident d'attendre les retardataires (toujours en retard, par définition).

⑤  Le groupe reconstitué, nous repartons. Nous traversons un lotissement où les nombreux chiens dans les jardins aboient à qui mieux mieux. Sans doute pour nous encourager...

⑥  On redescend de Saint Beauzire vers l'Espinasse. Il a été prévu de visiter le dit-château de l'Espinasse à 15h. Il est bientôt 16h. La chatelaine nous attend, paraît-il, avec impatience (euphémisme).

Jean-Paul, Vincent (et son chien) et Florence (l'autre Florence) décident d'aller voir Damienne qui habite juste à côté du château alors que le reste du groupe s'en va visiter le castel (pour éviter la répétition). Damienne est bénévole à la Loco. Elle fait un atelier de couture tous les jeudis. Sa maison, une ferme joliment rénovée qui jouxte le monument historique (XIIe-XIVe-XVe) est charmante, et de vous à moi, sa visite vaut bien celle de son encombrant voisin, mais c'est un avis personnel qui n'engage que moi.

⑦  La visite du château par Corinne

Ce samedi 15 octobre, après une jolie balade au dessus de Saint Beauzire, nous sommes arrivés devant la grille du château de Lespinasse. Quelques minutes d’attente, et la grille s’est ouverte devant nous.

La châtelaine nous a accueillis, avec surprise, devant notre nombre et notre diversité…elle s’est inquiétée de la compréhension de ses commentaires. Nous l’avons rassurée, parmi nous des francophones, et des interprètes ! Nous avons commencé par une déambulation dans le parc, luxuriant, classée Natura 2000, car présence d’un papillon rare, se développant auprès du petit étang en contre bas du domaine…malheureusement comme nous l’a précisé notre hôtesse, seulement deux spécimens repérés cet été…

Puis après maintes explications, bien difficiles à traduire par Elias tant le vocabulaire est ciblé: corbeaux, mâchicoulis, pont levis, coursives, pigeonniers et leur fonction, tourelles, blason, donjon, nous avons pénétré dans la cour intérieure. Magnifique ! Les photos ont été prises au cours des informations ; après les traductions d’Elias, beaucoup ont été étonnés des différentes époques de construction du château : XII , XIV, XV ème siècle ! et de la conservation du lieu.

Puis nous avons pu entrer dans le château à la « queue leu leu » vu l’étroitesse des couloirs et les plus grands d’entre nous, ont du se baisser à maintes reprises, pour échapper à la fracture de crâne. Photos interdites donc frustrations pour beaucoup ! Belles salles de garde, salle d’apparat, pièces de vie pour les seigneurs, chambre à coucher tout était sujet à échanges et questionnements. Les tapisseries à thème ont interpellés certains, quand à la bibliothèque (XVIIIème) de 4 mètres de hauteur sur 5 mètres de large, elle a été admirée ! Dur dur pour certains de résister à s’asseoir dans de vastes fauteuils ! Ils n’avaient plus que le choix de profiter des coussinières auprès des fenêtres !

Les quelques armes exposées, hallebardes et lances, ouvragées, ont beaucoup plu également. Après deux heures de visite, presque étonnés de revenir au XXIème siècle !

⑧ Après s'être retrouvés tous, finie la visite du château, nous sommes repartis bon train sur un chemin de terre longeant la forteresse (je suis à court de synonymes!). Un peu plus loin, Florence trouve un champignon géant, une coulemelle - qui, comme chacun sait, appartient à la famille des Lépiotacées. Il est si grand qu'elle peut s'en faire un couvre-chef.

⑨  Après le village de Vendage, Bachar fatigué s'assoit sur le bord du chemin.

⑩  On arrive à la Gare. On croise Monica, bénévole et voisine de la Loco qui part en voiture à Brioude. Quant à nous, nous rejoignons tranquillement le CADA, où nous attendent gâteaux et pâtisseries confectionnés par les bénévoles. Pour un goûter bien mérité, comme on dit.

⑪  Il n'y a pas de 11!

⑫  Ah oui! Nous partîmes 29, il n'y eut point de prompt renfort et nous nous vîmes 29 en arrivant au port.

NB. On peut retrouver l'itinéraire de la randonnée sur l'excellent site de l'IGN ignrando.fr