Il faisait un froid de canard, dimanche après-midi quand nous sommes partis faire notre randonnée à Vieille-Brioude. Je dis un froid de canard, mais j'aurais pu dire un froid à ne pas mettre un chien dehors. Mais pour l'occasion, l'expression n'aurait pas été appropriée puisque parmi les dix-huit participants à cette randonnée, il y avait deux chiens, Kairos, le chien de Vincent (dont on a déjà parlé ici) et Jaia, la chienne de Martine. Et je ne voudrais pas vexer ces fiers représentants de la gent canine.
Dix-huit moins deux: seize personnes donc — parmi lesquelles sept résidents du Cada — partis à l'assaut du massif de la Barthe au sud-ouest de Vieille-Brioude. Une expédition que nous avaient concoctée Marie-Claude et Mireille.
Malgré un soleil hivernal, le froid était piquant et il ne faisait pas bon avoir les doigts dehors, malheur à qui avait oublié ses gants.
Après avoir dépassé le cimetière, passé le pont et longé le Ceroux, on monte pendant 5 km à travers de jolis sous-bois de feuillus. Paule, qui était venue avec Martine et Marie-Emmanuelle avec Armelle, qui chacune doutait de ses forces, s'inquiétaient de ne pouvoir atteindre le sommet et demandaient à chaque virage du chemin; "On est presque arrivés?".

Et non! Derrière chaque virage se cachait non pas le sommet attendu, mais encore un bout de chemin grimpant vers un prochain virage.

Au bout d'une heure et demie, enfin, nous avons atteint le sommet — 677m, c'est pas le Kilimandjaro, non plus — et pu admirer le panorama en attendant les retardataires. Après leur avoir laissé le temps de reprendre leur souffle, nous avons entamé la descente.

En passant à côté d'une ferme à Coudenne, en voyant, près de l'étable, un monticule sous plastique noir, F. qui vient d'arriver au Cada, s'en étonne et nous demande ce que c'est. Il s'agissait en fait d'ensilage et heureusement Martine et Paule, retraitées de l'agriculture ont su lui en expliquer le principe et le but. F. nous a dit à ce propos qu'il aurait aimé apprendre les techniques agricoles locales, pour un jour, qui sait, les adapter dans son pays natal, le Congo.

Pendant la redescente, le peloton s'est à nouveau effiloché, Paule, Martine et Nathalie fermant la marche. Enfin à hauteur des Osmarets, nous avons rejoint la D585 (la route de Villeneuve).
Quelques 50m plus loin, le circuit de la randonnée reprenait à droite un chemin de terre qui descend vers le Ceroux et les jardins maraîchers au pied du flanc abrupt de Vieille-Brioude. Nous avons laissé les plus courageux emprunter ce parcours accidenté. Quant à nous, nous avons préféré rester sur la départementale et passer le pont sur le Ceroux pour rentrer tranquillement à Vieille-Brioude.

De retour bien au chaud à La Loco, nous avons repris des forces autour des gâteaux qu'avaient préparés Marie-Claude et Mireille

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