Entre la tempête de jeudi/vendredi et celle de dimanche, nous avons eu un très beau temps, samedi, pour la randonnée à Entremont. Zeus, Éole, Hélios, sans oublier bien sûr Fétibohoupa, les dieux de la météo nous ont été cléments. Pour ce samedi de randonnée coincé entre Caetano et Bert (Météo-France a du mal à trouver des prénoms aux tempêtes), nous avons eu, une fois de plus, une chance insolente.
Et c'est sans doute pour cela, ce répit météorologique providentiel, que nous avons eu beaucoup de candidats pour cette randonnée: au départ de la Loco à 13h30, pas moins de 21 personnes. Outre le minibus, nous avons dû covoiturer avec 3 autres voitures.
Le départ de la randonnée était donc à Entremont, comme la dernière randonnée du 21 octobre, mais cette fois, nous sommes partis de l'autre côté, vers le nord-est. Et au moment de traverser le village, nous avons vu arriver Brigitte, notre vaillante bénévole qui donne les cours de français à la Loco le lundi, venue se joindre à nous. Nous voilà 22 donc, soit 2 équipes de foot, partis à l'assaut de la côte de Champcheny.
La troupe s'effiloche un peu dans la montée. Une fois arrivés en haut — 532m, c'est pas l'Everest, non plus — nous pouvons jouir d'une superbe vue sur Brioude et les environs. Vue un peu gâchée par la présence à cet endroit d'une grosse maison de style néocolonial qui altère le panorama et dont on se demande comment le propriétaire a pu obtenir un permis de construire dans un tel lieu*.
Après cette pause, nous repartons vers l'ouest. Vers le Roussets, en regardant vers le nord nous pouvons admirer le Méthaniseur de Brioude** .
Un peu plus bas, au moment de faire la photo de famille devant le panorama sur St-Laurent-Chabreuges, on s'aperçoit qu'il manque 2 personnes. On s'inquiète un peu car il s'agit de 2 nouveaux résidents bengalais et on craint qu'il n'aient du mal à se repérer. Nous voilà donc repartis, D. et moi, à faire le chemin inverse. Nous les retrouverons un peu plus loin qui marchaient tranquillement en entretenant une discussion nourrie. Mais si la randonnée n'est pas faite pour parler, à quoi ça sert?
Avec le retard pris à cette occasion, Marie-Claude décide de raccourcir le parcours: plutôt que d'aller jusqu'au "Champ du Mendiant" et revenir par Lodines en contournant le "Pié de Garde", nous couperons par un sous-bois au Sud du "Pié Bernard". En fait, nous passerons au pied du "Pié Bernard".
Après le sous-bois — très beau sous-bois au demeurant — nous rejoindrons le Courgoux au niveau du petit pont que nous avions déjà emprunté lors de la randonnée précédente.
Et en longeant le Courgoux, nous n'aurons plus qu'à rentrer tranquillement à Entremont où nous attendent sagement nos véhicules. Voilà
Ci-dessous le parcours de la randonnée enregistré par Joël, venu spécialement avec Josette de Langeac pour marcher avec nous. On peut retrouver le parcours sur VisioRando
* Renseignements pris, il s'agirait d'une résidence secondaire d'un ancien sénateur, ceci expliquant peut-être cela. Mais c'était il y a longtemps, aujourd'hui bien sûr, ce ne serait pas possible.
** Je n'en dirai rien de plus mais n'en pense pas moins.
Tout ça n'engage que moi
JP