On parle de la Loco dans Guiti-News

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Guiti-News, pour un article qui traite des vacances en France pour les exilés et les plus précaires, nous a interviewés. Nous avons donc pu partager notre expérience en la matière.

Guiti News  est un jeune média en ligne qui se propose de "Raconter l'exil autrement". A Guiti-News - "guiti (en farsi جهان) veut dire le monde ou l'univers en Perse - depuis bientôt un an, des binômes de journalistes français-réfugiés y parlent de la migration, des migrants, du droit d'asile. Guiti News se veut "premier média franco-réfugié",

Chaque année, un enfant sur trois ne part pas en vacances. Les possibilités de découvrir d'autres horizons et de nouvelles activités se retrouvent encore réduites pour les jeunes en situation d'exil. Zoom sur les dispositifs mis en place par des associations pour « les premières vacances d'une vie ».

Financer les vacances grâce aux dons

Et pour ceux qui ne partent pas, les ONG proposent des activités estivales. Du côté de la Haute-Loire par exemple, à Saint-Beauzire, l’association La Loco s’active auprès du Cada (Centre d’accueil pour demandeurs d’asile) de la même commune tout au long de l’année. Cet été, elle a mis en place une projection de films réalisés par des personnes réfugiées, avec l’aide de Soleil Devant, une autre association. S’en suit un pique-nique, qui entend fédérer et créer des liens entre enfants.

Des familles se portent également volontaires pour accueillir sporadiquement des résidents du Cada chez elles. « Cela leur permet de mieux parler français, ils découvrent la vie en France et la vie de famille », avance Didier Luce, président de La Loco. 

Grâce aux dons, aux initiatives locales et au mécénat d’entreprises – le coût d’une semaine en colonie, par exemple, revenant en moyenne à 500 euros par jeune -, le Secours populaire réussit à offrir à ces personnes un moment de détente. Pour une association telle que La Loco, l’engagement des bénévoles est d’autant plus important : il leur permet de lever des fonds via la vente de petites maroquineries fabriquées par les bénévoles et anciens habitants du CADA. « [Les anciens du Cada], qui ont connu ces expériences continuent d’être engagés », rapporte ainsi Didier Luce.

-> Vous pouvez lire l'article complet sur Guiti-News

Vendredi 5 août 2022

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