Voici quelques jours, Anne-Lena est allée, sous la pluie, distribuer les flyers qui annonçaient la venue de la Loco-Mobile à Grenier-Montgon. Les personnes rencontrées lors ce cette mise en boîte aux lettres avaient l’air intéressées.
La voie ferrée d’Arvant à Massiac passe sur cette commune mais ne la desserre pas. Une des habitantes a dit après avoir lu le tract : « Tiens, la locomotive s’arrête à Grenier-Montgon ! » Evènement extraordinaire, puisque la commune n’a pas de gare.
Si la locomotive ne s’arrête pas dans cette commune, la Loco-Mobile, elle, s’est arrêtée ce jeudi 18 septembre et avait trouvé place à côté de la salle polyvalente. Le maire de la commune qui est venu partager ce temps convivial a fait visiter sa salle polyvalente à Anne-Lena et Didier en leur disant qu’elle sera ouverte pour les activités de La LOCO. Merci !

Les habitants qui sont venus boire un café et manger une part des gâteaux réalisés par des bénévoles ont bien accueilli l’idée que la LOCO vienne proposer dans l’année des activités sur leur commune. La salle polyvalente sera donc retenue pour répondre à leur demande. Mais d’autres propositions sont venues soutenir des activités sur le quartier de la gare où réside La LOCO lorsqu’elle n’est pas de sortie. Pourquoi pas un après-midi jeux par semaine pour jouer à la belote, à la pétanque, au tarot… Voici en ligne les prémices du "buffet de la gare".
Martine
Une fois encore, les habitants qui ont répondu présents à ce temps de rencontre autour de la Loco-Mobile ont partagé un moment convivial et ont permis aux membres de l’association de noter quelques idées en vue du diagnostic préalable à leur projet social et des animations à venir.
Thérèse, une abonnée des sorties de La LOCO, a souhaité partager un de ses poème qui nous parle d’une passagère :
Une larme a perlé
Sur ton visage
Larme de chagrin
Ou de joie
Il n’y avait que
Toi qui pouvais le dire
Mais tu étais là dans ce train
Qui t’amenait je ne sais où
C’était juste mon regard
Qui s’était posé un instant
Sur le tien
Quel était donc ce chemin
Parcouru et quel âge aurais-tu
Vingt ans vingt-cinq ans
Encore une chose que j’ignorais
Image où l’amour donne
Aux jeunes gens
Des yeux d’enfants heureux
Tes yeux bleus embués
Tes cheveux à la blondeur des blés
Et puis la finesse de tes traits
Te donnaient de l’attrait
Je ne voulais pas te parler
De peur de troubler tes pensées
J’aurais voulu te dire
Que tu étais belle
Mais comment l’aurais-tu pris
A la vitre le paysage
Défile tu t’es levé et tu
M’a fait un signe
Au revoir
J’ai entendu pour la première fois
Et la dernière fois ta voix
Car cet au revoir
Qui t’éloignait à jamais de moi
N’était autre qu’un adieu