Pourquoi la Loco-Mobile est-elle allée jusqu’à Orcines ? Quelques adhérents de La Loco habitent Clermont-Métropole. Avec eux, une rencontre a été organisée afin de faire se rencontrer les réfugiés sortis à Clermont et anciennement membres de La Loco. La présence de la Loco-Mobile à Orcines a servi de trait d’union entre les activités du Brivadois et celles de Clermont.
La Loco-Mobile, c’est une belle réalisation pour sensibiliser, continuer d’une autre façon à redonner vie à ce qui se ferme d’un côté sans abandonner mais s’adapter aux changements. »
Alix
La Loco-Mobile est partie de Saint-Beauzire avec à son bord : Jean-Paul, Florence, Mireille, Agnès et Joëlle. Un arrêt était programmé à l’ancienne Chambre de Commerce de Clermont. Malgré quelques relances, personne n’a pris le train pour la station suivante qui devait mener tous les passagers à Orcines.
Quelques minutes plus tard, d’autres habitants de Clermont étaient présents à ce même lieu de rendez-vous. Mais eux aussi n’ont trouvé personne à monter jusqu’à Orcines.
Au départ de cette activité, les bénévoles de la loco (les têtes d'affiches) se sont mobilisés dans la matinée question de bien organiser les navettes venant des différents horizons; il est à noter qu’une équipe de la loco provenant de Saint-Beauzire (au siège), sur son passage avait récupéré quelques têtes à Brioude tout comme à Clermont-Ferrand avant de se rendre à Orcines. »
Ulrich

Trente-cinq personnes étaient présentes à ce rendez-vous. Plusieurs avec de quoi alimenter le groupe. Après le repas, Walid a présenté le spectacle qu’il avait monté pour la ‘Marche des parapluies’, journée des réfugiés.
Merci pour cette leçon de vie qui m’a été offerte et qui me touche profondément.
Continuez à faire vivre cette chaîne fraternelle avec ses différences de couleurs, ses parfums et diffusez de l’espoir pour ouvrir les cœurs. »
Alix

Après le spectacle, Mireille qui propose des randonnées dans le cadre de la Loco, a proposé à ceux qui le souhaitaient de la suivre sur les chemins qui mènent dans les puys.
C'est pourquoi nous étions 16 au départ du parking du Col des Goules pour faire le tour du célèbre Puy de Pariou. Au pied de l'escalier montant au sommet ou plutôt sur sa crête, un magnifique troupeau de brebis (dont les pattes ressemblent au pelage des dalmatiens) a dévalé le pente soudainement et les moins téméraires se sont réfugiés sur les marches. Bon c'était impressionnant mais c'était pas des bisons! Et ma foi les derniers sceptiques ont suivi notre troupeau d'humains bariolés et tout le monde a goûté à l'euphorie de l'ascension. Chacun son rythme : à toute berzingue, comme la caravane ce matin, ou cahin-caha selon l'état de sa forme et de son péristaltisme (processus de digestion) car le repas et ses 36 mets différents pouvaient être encore sur l'estomac pour les plus gourmands. En tout cas les 262 marches ont dû accélérer le processus.
Alix qui connaît le chemin comme ses 2 poches nous avait prévenu que ça montait. Mais quelle vue! C'eût été pêcher que de ne pas monter. Omar, notre plus jeune garçon était vaillamment en tête tandis que le papa admirait le paysage en montant plus tranquillement.
Photo sera faite sur la crête du Pariou car on ne peut aller plus haut ni descendre.
Attention ! Le fumeur n'a pas conscience qu'il pourrait, d'une étincelle rallumer la mèche... Le coquin n'est pas complètement éteint.
Prudence pendant la descente de l'autre côté en sous bois jusqu'au parking.
On a encore vécu de beaux moments de partage pendant cette marche et avant de se quitter on a pu partagé un thé avec celles et ceux qui étaient restés à la salle d' Orcines.
Vive la Loco-Mobile en terre inconnue !
Mireille

Peut-être, sans le savoir, Khaled nous avait préparés, avec ses marionnettes. De l’universalisme de ses marionnettes nous passions à l’universalisme des horizons lointains sur la planète France. Les puys tout autour, de Côme, des Goules et de Louchadière, les parapentes auprès du Puy-de-Dôme : des horizons bien auvergnats. Mais pour l’avoir déjà expérimenté certains jours d’hiver, je savais que le Mont-Blanc était présent derrière les Bois Noirs, au-dessus de Thiers. Même sans le voir, on le sait présent, trônant au-dessus de Genève, frontalier avec l’Italie. Et tout en bas, minuscule, la cathédrale de Clermont…
Est-ce une illusion, sur la crête bordant le cratère, comme à la frontière d’un trou noir galactique, le temps se ralentit. Ce qui ne dure quelques minutes, la contemplation des horizons, paraît durer une petite éternité… Et d’ailleurs le jeune garçon (le fils de Mohammed) s’était étendu pour dormir sur le bord du cratère…
Jean-Marc

Ulrich
C’est après 17h que la rencontre a pris fin. Juste avant, les membres de La Loco ont distribué le tract de leur prochain rendez-vous : la Fête à la Patate. Cet évènement sera l’occasion d’inaugurer le ‘Buffet de la Gare’ à Saint-Beauzire et aura lieu le 12 octobre.
Ulrich
Puis le théâtre a pris place, fragile et puissant à la fois, transformant l’instant en un souffle d’émotion et de vérité. Jouer dans cette atmosphère intime fut un honneur, un dialogue vivant entre l’art et les âmes.
Et quand la pièce s’est achevée, nos pas nous ont portés à travers la forêt… La fatigue pesait, mais les conversations, libres et sincères, ont allégé le chemin. Le temps, complice discret, s’est envolé sans qu’on s’en aperçoive.
Merci, du fond du cœur, à La Loco et à toutes celles et ceux qui ont fait de ce jour une fête de vie et de rencontres. »
Walid
Françoise
