Ça swingue à l'EHPAD St-Dominique

Alors que nous (A. LB. Fred et moi-même) répétions, dans la salle de musique de la Loco, les chansons swahili que nous devons présenter le samedi 20/1 à Festisol, Agnès était venue nous écouter et nous avait suggéré de venir jouer à l'Ephad St-Dominique où elle est très investie (voir ici ou ).

Rendez-vous était donc pris pour le samedi 13, et le jour-dit à 15 h, accompagnés de Samiullah, Z et Agnès, nous nous présentions à la porte de l'établissement (Fred s'était fait excuser, du fait de la neige et du verglas qui le bloquait dans sa montagne avec sa contrebasse).

Alors que A. et LB avaient accepté l'invitation avec enthousiasme, j'avais quelques appréhensions. En effet, les divers EHPAD que j'avais connus auparavant pour des raisons familiales n'étaient pas des endroits que je fréquentais avec grand plaisir. En plus, quoi qu'on en dise, ces établissements nous rappellent à notre propre finitude, et aux conditions de notre propre fin de vie, plus ou moins proche. Ce qui n'est pas très gai!

Mais ici, la salle où l'on nous installa pour donner notre aubade - un espace accueillant, vaste et lumineux -, la gentillesse du personnel et des bénévoles présents, l'intérêt et l'ouverture d'esprit des résidents me fit aussitôt changer d'avis.

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Ephad-musique
Ça swingue à l'EHPAD

Pour ce qui est de notre mini-concert, A. et LB se révélèrent être de vraies "bêtes de scène", rallongeant les morceaux, improvisant, faisant frapper le public dans les mains et même se lever pour danser.

A. rajouta même à notre répertoire, une chanson traditionnelle du Burundi qui lui tenait à cœur et qui parlait d'exil et de la nostalgie du pays et de la famille restée là-bas.

Lors du goûter qui suivit, A. et LB eurent l'occasion de répondre aux questions des résidents. Questions sur leur pays, leurs familles, sur leur vie en France. Un des résidents - de 96 ans - se révéla un fin connaisseur de l'Afrique, de l'histoire du colonialisme et des indépendances et nous surprit par son savoir et sa perspicacité.

Après le goûter, nous reprîmes une des chansons (Jambo Bwana) en guise d'au-revoir (alors que c'est un chant de bienvenue) et nous promîmes de revenir bientôt.

Lundi 15 janvier 2024

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